La plupart des poèmes que j’ai choisis pour ce petit recueil ont été rédigés par Paul Eluard suivant le procédé de l’écriture automatique. Ce sont donc des textes écrit d’une seule traite, sans retouches ultérieures, ce qui permet de libérer le langage poétique du contrôle de la raison, et donc de laisser la plus grande place à l’imaginaire et à l’inconscient. C’est cet aspect qui ma poussé à choisir ces poèmes, car cette écriture fait naître en moi des images surprenantes ainsi que des émotions particulièrement fortes. Et malgré l’absence de logique brut, le sens de ces poèmes est très cohérent du point de vue de l’imaginaire et de l’émotion. C’est peut-être cela d’ailleurs, qui les rend si émouvants, ils en appellent tout de suite à notre sensibilité profonde, celle qui nous est le plus souvent inconsciente.
J’ai ainsi choisi « La terre est bleue », « Espagne » ainsi que trois poèmes extraits du recueil « Les malheurs des immortels » : « Conseils d’ami », « Mon petit Mont Blanc » et « Les ciseaux et leur père », pour le rapport particulier qu’ils entretiennent avec le domaine du rêve. Paul Eluard y crée des associations de mots étonnantes, surréalistes, qui créent autour de moi le temps de ma lecture des paysages fantastiques, et me donnent le sentiment, pendant un court instant, de rêver éveillée. C’est sans doute ce qui explique ma préférence pour les poèmes plus courts, leurs images n’ont pas le temps de se faner ni de disparaître. Et si ces poèmes nous plonge parfois dans une ambiance sombre, ils restent toujours pleins d’espoir et d’humours.
J’ai enfin choisi cinq poèmes d’amour, que je trouve vraiment magnifiques : « L’amoureuse », « Nous avons fait la nuit », « Je t’aime », « Celle de toujours, toute » et « La courbe de tes yeux ». Je suis particulièrement sensible à « L’amoureuse », qui m’amène souvent au bord des larmes. J’aime également beaucoup « La courbe de tes yeux », dont les phrases sans sens particuliers sont toutes unies par la raison qu’elles définissent l’être aimé. Et quand l’esprit du lecteur cesse enfin de chercher à tout prix la logique de ces phrases, chaque mot devient comme une perle, une petite chose très pure et belle par elle-même, la matière du poème.
Afin de mieux comprendre les images et sentiments que génèrent en moi les poèmes de Paul Eluard, j’ai choisi d’illustrer cinq d’entre eux. À vous d’imaginer les autres…
J’ai ainsi choisi « La terre est bleue », « Espagne » ainsi que trois poèmes extraits du recueil « Les malheurs des immortels » : « Conseils d’ami », « Mon petit Mont Blanc » et « Les ciseaux et leur père », pour le rapport particulier qu’ils entretiennent avec le domaine du rêve. Paul Eluard y crée des associations de mots étonnantes, surréalistes, qui créent autour de moi le temps de ma lecture des paysages fantastiques, et me donnent le sentiment, pendant un court instant, de rêver éveillée. C’est sans doute ce qui explique ma préférence pour les poèmes plus courts, leurs images n’ont pas le temps de se faner ni de disparaître. Et si ces poèmes nous plonge parfois dans une ambiance sombre, ils restent toujours pleins d’espoir et d’humours.
J’ai enfin choisi cinq poèmes d’amour, que je trouve vraiment magnifiques : « L’amoureuse », « Nous avons fait la nuit », « Je t’aime », « Celle de toujours, toute » et « La courbe de tes yeux ». Je suis particulièrement sensible à « L’amoureuse », qui m’amène souvent au bord des larmes. J’aime également beaucoup « La courbe de tes yeux », dont les phrases sans sens particuliers sont toutes unies par la raison qu’elles définissent l’être aimé. Et quand l’esprit du lecteur cesse enfin de chercher à tout prix la logique de ces phrases, chaque mot devient comme une perle, une petite chose très pure et belle par elle-même, la matière du poème.
Afin de mieux comprendre les images et sentiments que génèrent en moi les poèmes de Paul Eluard, j’ai choisi d’illustrer cinq d’entre eux. À vous d’imaginer les autres…